Réparer ou remplacer ?

AUTOÉVALUATION

L’INTÉRIEUR

L’ENTRETOIT

LE TOIT

Si vous le désirez, vous pouvez effectuer une évaluation préliminaire de l’état de votre toiture. Nous présentons ici certains des points d’intérêts à évaluer. Pour plus d’information, consulter le document d’origine offert par CAA Québec.

MURS

Observez-vous l’un des signes suivant ?

  • l’amollissement des panneaux de gypse ?
  • l’écaillement du plâtre ou de la peinture ?
  • du papier mural décollé ?
PLAFOND

Observez-vous l’un des signes suivant ?

  • l’amollissement des panneaux de gypse ?
  • la présence de taches au plafond ?
  • l’écaillement du plâtre ou de la peinture ?
  • du papier mural décollé ?
  • une décoloration au point de rencontre des murs et plafonds  ?
AÉRATION

Les soffites d’avant-toit sont-ils bien dégagés ? Si la lueur du jour ne semble jamais y pénétrer, ils sont sans doute obstrués par l’isolant. Il faut alors replacer celui-ci, voire installer des déflecteurs pour dégager la voie.

HUMIDITÉ
  • Trouve-t-on un pare-vapeur au plafond, sous l’isolant ?
  • Concernant l’humidité, il faut…
    • isoler tout conduit de chauffage, de climatisation ou d’aération passant dans les combles ;
    • s’assurer qu’aucune bouche d’évacuation n’y rejette de l’air humide ou vicié provenant de la maison ;
    • vérifier s’il y a des fuites d’humidité à travers les plafonniers et les lampes encastrées dans le plafond (il existe d’ailleurs des capuchons pare-vapeur pour boîtiers d’encastrés, que l’on peut installer).
ISOLATION
  • L’isolant couvre-t-il bien les surfaces ?
  • Semble-t-il mouillé ou, au contraire, asséché ?
  • Le facteur d’isolation correspond-il aux valeurs requises au Québec (soit R41 à R51 selon les régions) ?
  • La trappe d’accès est-elle isolée et étanche ?
SUPPORT DE TOIT

Examinez le dessous du pontage. Voyez-vous des cernes d’humidité ou même de la moisissure (comme du bois noirci) ? Si c’est le cas, un remplacement est à envisager.

CRAQUELURES

Avec l’âge, l’asphalte en surface du bardeau durcit ; les granules incrustées
se détachent alors peu à peu. De fines craquelures commencent aussi à se dessiner. C’est la fin de vie du revêtement.

Regardez s’il est possible de corriger localement les bardeaux abîmés.

BARDEAUX CASSÉS

La présence de bardeaux cassés ouvre la porte aux infiltrations, surtout aux endroits exposés aux vents.

La circulation piétonnière ou les travaux de déneigement, entre autres, peuvent endommager les bardeaux de la sorte, tout comme un mauvais clouage.

GONDOLAGE

Avec des coins relevés, les bardeaux deviennent très fragiles face aux vents. D’où vient un tel problème ? On peut entre autres soupçonner un surplus d’humidité venant de combles mal ventilés ou une absence d’adhérence.

SOLINS

Ouvrez l’œil : les solins de métal recouvrent-ils bien les contours des évents, des cheminées et des points de jonction des murs ? Y observe-t-on de la rouille ? Sont-ils encore solidement fixés ? Les joints de mastic sont-ils fissurés ou détachés ?

AFFAISSEMENTS

Lorsque le revêtement de bardeaux présente des affaissements – un peu comme si la toiture « ondulait », il s’agit le plus souvent d’une déformation de son support.

ALGUES

Quand les zones ombragées de la couverture affichent des coulisses brunâtres et noirâtres, c’est signe que des algues y prolifèrent. Sur le plan technique, ces intruses sont inoffensives ; visuellement, par contre, elles gâchent souvent la beauté des bardeaux.